A l’entrée, une librairie et une élégante boutique. L’Hôtel particulier néo-classique fut sauvegardé puis rénové et serti d’un jardin japonais en 1991. Construit en 1906 par le banquier Alfred Heidelbach, il abrite des oeuvres du vieux Musée national des Religions fondé en 1889 par Émile Guimet (1836-1918). Voyageur, patron et mécène, passionné de Musique et de Beaux-arts, il réunit des collections bouddhiques parmi les plus belles d’Europe.

Chine

Dès l’an 500, le bouddhisme indien du Grand Véhicule se propage en Chine : images de bouddhas, de saints-bodhisattva, de divinités farouches ou du bestiaire inspireront la Chine (pièces du 6e au 12e s : vieux fonds oriental du Louvre). 

Japon

Le bouddhisme, introduit vers 580 par le Prince Shôtoku, gagne après l’an 1000 tout l’Archipel. Les oeuvres révèlent une piété aux multiples facettes. La dévotion commune à la Terre pure Jôdo du bouddha Amida, se double de pratiques exigeant l’initiation de Maîtres : dès 805 la secte Tendaï génère divers courants ésotériques, en 834 Kukai fonde le Shingon, secte de la Vraie-parole. Au 13e s. le Zen, issu de la Méditation enseignée par Daruma va rassembler les samouraïs mais s’adaptera vite à d’autres formes de pensée. En 1253, le Maître Nichiren donne son nom à la secte « piétiste » qui essaimmera en maintes « filiales » ou courants politiques.

L’époque Edo (1615-1865) est très présente : nombreux objets du 17e, du 18e – parfois du 19e : d’époque Meiji (1867-76) le Mandala du Tôp – réplique dans le style de 834 – commandée par Émile Guimet. 

L’époque Kamakura (1192-1333)

Au premier étage, la statue en bronze de Seishi signée et datée 1221, ornait l’Autel de l’Ouest au Sanctuaire principal du célèbre monastère Hôryû-ji fondé par le Prince Shôtoku (594-622) n°69 le beau bodhisattva assis.

Au Rez-de-Chaussée, le Gardien-du-nord, en armure, jouxtant le monumental bouddha de l’ouest Amida, statue qui aurait « ouvert la voie » à l’exploratrice Alexandra David-Néel. 

L’époque Muromachi-Momoyama (l5e-16e s)

Au 1er, les statues des disciples historique Shakyamuni, Fugen trône sur l’éléphant et Monju sur le lion le Grand Protecteur, divinité favorite du Seigneur Toyotomi Hideyoshi (contemporain de nos rois Henri III et Henri IV) ou la belle Kannon au blanc manteau.

Les dieux hindous interprétés, les portraits psychologiques des grands Maîtres entourent trois vitrines consacrées à la religion pré-bouddhique, le Shintô ses divinités kami, codifiées dans un contexte bouddhique sont toujours vénérées. 

Le Jardin Japonais

Le Jardin Japonais (ouvert au public sauf les jours d’intempéries) s’inspire d’un jardin du palais dans la tradition nippone pour offrir au visiteur un espace propice à la méditation. Il vit le jour grâce au mécénat de la Société Rémy-Martin qui exauca ainsi un voeu d’Émile Guimet.

Adresse : 6 Place d’Iéna 75116 Paris

Téléphone : 01 56 52 53 00

Pour s’y rendre : 

  • Métro lignes 6 ou 9: Boissière, Trocadéro, Iéna
  • RER C : Pont-de-l’Alma
  • Bus : 22, 30, 32, 63, 82

Horaires :

  • Tous les jours sauf le mardi, de 10h00 à 18h00
  • Fermeture de la caisse à 17h30
  • Le musée Guimet est entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite.
  • Le musée est climatisé.

Site officiel : https://www.guimet.fr 

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